RESTEZ SEREIN : un ordre juste et parfait

Pour rester serein, il est essentiel d’accepter que même si la justice des hommes peut paraître injuste, tout est toujours juste et parfait.

Nous attirons à nous uniquement des situations ou des personnes en lien avec ce que nous portons ou ce que nous représentons.

Si nous portons en nous des souvenirs d’injustice, nous attirons inévitablement des situations injustes. C’est vrai sur le plan humain. Et c’est pourquoi il est très difficile de lâcher prise sur nos plus grandes souffrances.

Je suis désolée, s’il te plait, pardonne-moi, merci, je t’aime. Un moyen de mettre fin à ces

SE SENTIR RESPONSABLE

Mais il nous faut reconnaître notre part entière de responsabilité. Sans cette acceptation, nous conserverons toujours en nous, ressentiment et colère, ce qui nous empêchera de lâcher prise et donc de nous délivrer définitivement.

Pardonner d’un point de vue humain reste un grand défi. Il faut bien comprendre que tout part de vous et que personne d’autre que vous n’est responsable.

UN PROCESSUS INTÉRIEUR DE NETTOYAGE

Vous souhaitez transformer ces situations extérieures dans votre vie, alors nettoyez vos pollutions internes (croyances et pensées négatives, conditionnements familiaux). Cette prise de conscience vous permettra déjà de lâcher prise sans même le vouloir.

Comment allez vers le chemin du lâcher prise de sentiments négatifs ?

Le père De Mello, prêtre et psychothérapeute recommande 4 étapes ;

Étape 1 : devenir conscient de nos sentiments négatifs, les identifier, les nommer et réaliser qu’ils nous habitent.

Étape 2 : réaliser que ces sentiments sont en nous, et qu’ils n’ont rien à voir avec la réalité. Ainsi si les sentiments négatifs sont en nous, il n’y a pas à vouloir changer la réalité pour se sentir mieux.  Ce n’est pas lorsque ceux que l’on côtoie auront changé que nous nous sentirons mieux, c’est lorsque nous aurons changé le regard que nous portons sur eux, lorsque nous aurons lâcher prise du désir de les voir devenir autres. Rien au monde ne peut nous rendre malheureux, ni un évènement, ni une situation, ni une personne ; c’est nous-mêmes, à cause de nos attentes, parce que nous nous agrippons à nos illusions, à des buts irréalistes, qui nous rendent malheureux.

Étape 3 : ne pas s’identifier avec le sentiment négatif.

Ce sentiment n’a rien à voir avec notre être essentiel. Je ne suis pas en colère, mais plutôt, il y a de la colère en moi en ce moment, une partie de moi est en colère. Cette colère passera car tout passe et mon être essentiel reste intact au fond de moi.

Étape 4 : Se changer soi-même, qui mène au lâcher-prise du désir de voir les autres changer.

Nous attendons souvent que les choses changent, que notre partenaire change, que notre employeur change, que nos enfants changent, alors là vraiment nous pourrons être heureux !!!

Alors là ERREUR, aussi longtemps que nous n’aurons pas réussi à lâcher prise, nous continuerons à connaître des hauts et des bas que peuvent connaître des marionnettes aux mains de leur marionnettistes.

Lorsque je suis capable de lâcher prise de mes projets sur l’autre, enfin je suis libre, libéré, prêt à connaître le contentement de l’esprit.

Laissez-moi vous raconter une histoire raconte qu’un vieux sage était interrogé sur sa vie. Il identifiait trois étapes importantes dans son existence et les résumait de la manière suivante :

« A vingt ans, je n’avais qu’une prière : Mon Dieu, aide-moi à changer ce monde si malade » Vingt ans durant je me suis battu comme un lion pour constater qu’en fin de compte rien n’avait changé.

A quarante ans, je n’avais qu’une seul prière « Mon Dieu aide moi à changer ma femme, mes parents, mes enfants ! » Pendant vingt ans j’ai lutté comme un fauve pour constater qu’en fin de compte, rien n’avait changé.

Maintenant à soixante ans je n’ai qu’une prière : Mon Dieu aide moi à me changer moi-même » … et ô miracle, voilà que le monde change autour de moi.

Voilà en une courte histoire, l’effet du lâcher-prise.

C’est l’étape où l’on veut inverser ce qui arrive. Marchander, trouver d’autres solutions.

Lâcher prise du ressentiment

Le ressentiment est une émotion négative qui aliène celui qui l’abrite. Elle est la réponse de celui qui a été offensé à son offenseur : « tu m’as blessé et je t’en veux », je ne peux pas accepter ce qui est, je voudrais que ce qui est ne soit pas, n’aie jamais été »  ou encore je suis en colère à propos de ce qui est arrivé.

Ce ressenti devient un poison pour celui qui l’abrite lorsqu’i stagne trop longtemps dans l’individu offensé.

Le lâcher prise à travers le pardon permet d’éviter de perpétuer en soi et chez les autres les autres le mal subi, d’éviter également de rester accroché au passé et de vivre dans un ressentiment constant.

Ce qui retient les personnes offensées d’avancer sur le chemin du pardon, ce sont quelques croyances erronées.

  1. Pardonner signifierait oublier.

Au contraire, pardonner veut dire lâcher prise du désir de vengeance et avancer pas à pas vers la possibilité de « mettre à distance » ce qui s’est produit, de ne plus agir émotionnellement tout en se souvenant des circonstances de l’offense et de l’action de l’offenseur, afin d’éviter de se retrouver dans une situation semblable.

  1. Pardonner signifierait se réconcilier.

Celui qui parcourt le chemin du pardon peut choisir à un moment donné de se réconcilier ou de ne plus entrer en relation avec l’offenseur. Pardon et réconciliation sont deux aspects différents qui ne vont pas dire se retrouver comme avant l’offense.

  1. Pardonner signifierait que l’on renonce à ses droits.

Faire valoir ses droits représente un aspect important du respect de soi-même. Pardonner ne veut pas dire excuser, nier l’offense, ou encore accepter que l’offense continue. Pardonner c’est se mettre en route sur le chemin qui comprend plusieurs étapes.

Voici les douze étapes que propose Jean Monbourquette dans son livre « Savoir pardonner »

  1. Décider de ne pas se venger et faire cesser les gestes offensants
  2. Reconnaître sa blessure
  3. Partager sa blessure avec quelqu’un
  4. Bien identifier la perte pour en faire le deuil
  5. Accepter sa colère et son envie de se venger
  6. Se pardonner à soi même
  7. Commencer à comprendre son offenseur
  8. Trouver le sens de la blessure de sa vie
  9. Se savoir digne de pardon, c’est déjà pardonner
  10. Cesser de s’acharner à vouloir pardonner
  11. S’ouvrir à la grandeur de pardonner
  12. Décider de mettre fin à la relation ou la renouveler

Il n’est pas aisé de pardonner non plus à ceux qui ne se repentent pas, qui ne sentent pas concernés, non coupables, et à ceux qui se moquent des conséquences de leurs actes. Cependant, le lâcher-prise que représente le pardon contient en germe la guérison de celui qui a été offensé, indépendamment de l’attitude de l’offenseur.

Il arrive également que l’on se sente coupable et qu’il soit plus difficile de pardonner à soi-même qu’aux autres. Là encore, pouvoir lâcher prise, se pardonner à soi-même permet d’avancer, de laisser ce qui était hier pour donner toute son attention à ce qui peut être vécu aujourd’hui.

Lâcher prise du ressentiment contre soi-même et contre les autres, c’est cesser de cohabiter avec ses vieux cadavres, c’est vidanger ses citernes, c’est se préparer à accueillir pleinement la vie.

Vous êtes les scénaristes de votre Odyssée, alors osez.

Vivez plus GRAND, plus FORT, plus INTENSÉMENT, 

Bibliographie :

Monbourquette, Jean – Comment pardonner, Ed Centurion, Paris 1994

Rosette Poletti & Barbara Dobbs, Lâcher prise, ed Jouvence

Saint-Cheron, Philippe et al – Le pardon, Ed Centurion, Paris 1992

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